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DES QUESTIONS ?

Quand on est hypnotisé, on est endormi ?


Faux.  Bien que le mot vienne du grec « hypnos », qui signifie « sommeil », l’hypnose n’entraîne pas un état d’endormissement mais plutôt une modification de l’état de conscience. D’ailleurs, pour que cela fonctionne, il faut que le patient le souhaite. « En fait, on n’est pas hypnotisé. On se met soi-même dans cet état. Le praticien crée juste le contexte favorable pour que ça arrive. Avec quelqu’un qui dit ne pas croire à l’hypnose, mais qui est d’accord pour collaborer, ça marche  !»

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L’hypnose, c’est une forme de manipulation  ?


Faux. Un bon hypnothérapeute ne vous fera jamais rien faire contre votre gré.  Ce qui compte, c’est de choisir un praticien qui a suivi une très bonne formation et qui reste dans son domaine de compétence. »...

 

Certaines personnes y sont « réfractaires » ?


Faux. Tout le monde peut être dans un état de conscience modifié. D’ailleurs, on le fait soi-même sans le savoir. « Quand vous êtes en voiture et que, perdus dans vos pensées, vous vous retrouvez chez vous sans aucun souvenir du trajet, c’est une transe hypnotique ». On entre ainsi spontanément en transe hypnotique toutes les 90 minutes environ ! « C’est un état naturel où on règle les choses entre le conscient et l’inconscient. On mémorise ce qu’on doit mémoriser. On oublie ce qu’on a à oublier. Ça dure quelques secondes ou quelques minutes ».

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La séance se déroule toujours de la même façon ?


Faux. Dans le cadre d’une thérapie, pour arrêter de fumer par exemple, le thérapeute demande tout d’abord au patient de bien expliquer son problème et ce qu’il attend de l’hypnose. Il lui demande ensuite de raconter des souvenirs agréables, des lieux où il aime se rendre, de lister des domaines où il se sent compétent…
Le thérapeute commence alors réellement la séance. À partir des informations recueillies, il entame un récit inspiré de l’univers du patient. Il parle d’une voix douce, posée. Il répète de façons différentes les mêmes suggestions pour qu’un déclic se produise dans l’esprit du patient. Il l’aide à créer de nouvelles associations d’idées comme la sensation de liberté qu’il éprouve sur un bateau et la libération de ne plus être dépendant de la cigarette . Une seule séance peut suffire, mais plus souvent trois ou quatre.

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