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Origines de l'hypnose

 

Si la psychologie du sport est une science récente (dans les années 1980 en France) son origine remonte néanmoins au XIXe siècle. Son histoire se découpe en cinq périodes dont chacune est illustrée par des personnes et des événements particuliers.

Les premières années (1895 –1920) :
1897 : première expérience scientifique en psychologie du sport pour étudier les effets de la présence d’autrui sur la performance.
La psychologie du sport débute vers 1890 en Amérique du Nord avec Norman Triplett, un psychologue de l’université de l’Indiana et passionné de cyclisme.
Il s’interroge sur le fait que les cyclistes qui courent en équipe courent plus vite que lorsqu’ils courent seuls, pour un contre-la-montre par exemple.
Pour vérifier son hypothèse, il réalise une expérience dans laquelle des enfants doivent enrouler aussi rapidement que possible une corde sur un moulinet. Les résultats de son expérimentation montrent que les enfants enroulent plus de corde lorsqu’ils s’exécutent en présence d’un autre enfant.
D’autres études par la suite vont infirmer ce résultat.

1899 : E.W.Scripture décrit les traits de personnalité susceptibles de se développer grâce au sport. Ses recherches portent essentiellement sur les bienfaits de l’activité physique.
Le développement de la psychologie comme science a incité les psychologues à rechercher de nouveaux domaines d’études. Le domaine sportif a alors constitué pour certains un domaine privilégié permettant l’étude des facteurs psychologiques reliés à la performance motrice.
Parallèlement les recherches en psychologie du sport se développent en Allemagne et en Russie.

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Le phénomène hypnotique remonte à la plus haute antiquité. On le rencontre à Delphes, dans les mystères orphiques d’Eleusis et les mystères dyonisiaques de libération, les techniques millénaires du yoga (yoga nidra) et la méditation orientale.

Dans les sociétés traditionnelles, les hommes-médecine ou chamans ont toujours eu recours à la transe comme vecteur de guérison.

Cependant, il est officiellement admis que l’histoire de l’hypnose débute à la fin du 18ème siècle avec les découvertes du médecin viennois Franz Anton Mesmer qui élabora la théorie du « magnétisme animal » en démontrant la transmission d’un fluide magnétique d’un sujet à un autre. Un « lien » ayant été établi entre le patient et le thérapeute, celui-ci opère des passes sur tout le corps du malade afin de provoquer une catharsis.

Aussi critiquées qu’aient été ses interventions, parfois proches du spectacle, on ne peut nier qu’il fut le premier à poser les jalons de la relation thérapeutique.

Mais c’est à un autre médecin, le Britannique James Braid (1837-1910), que l’on reconnaît d’en avoir établi un usage médical fiable et d’avoir créé le mot « hypnotisme » pour illustrer les phénomènes décrits sous le terme de « magnétisme animal ».

La fin du 19ème siècle voit le rayonnement de l’hypnose en France allant de pair avec celui de la médecine française (1880-1890).

Nombreux sont les médecins qui s’y intéressent et l’exercent parmi lesquels deux figures prédominent : Charcot et Bernheim.

Jean Martin Charcot (1825-1893) médecin à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris, considéra l’hypnotisme comme « une mine précieuse à exploiter, aussi bien pour le physiologiste et psychologue que pour le médecin. »(1881) mais il s’en détourna plus tard, assimilant l’état hypnotique à un état pathologique de même nature que l’hystérie.

A la même époque, le psychiatre Hyppolite Bernheim, créateur de l’Ecole de Nancy, après l’avoir pratiquée, s’opposa aux théories de Charcot et la décrivit comme un phénomène psychologique normal. Cependant, progressivement, il abandonna l’hypnose formelle "il n’y a pas d’hypnotisme, il n’y a que de la suggestibilité".

Freud utilisa l’hypnose pendant quelque temps mais y renonça considérant d’une part qu’elle ne laissait pas au patient la possibilité de s’investir pleinement dans la cure et d’autre part que l’absence de neutralité du thérapeute et la possibilité de mythification retiraient au travail psychique sa rigueur indispensable. Il conserva néanmoins de cette époque le dispositif initial : l’analysant allongé sur un divan en position de repos et l’analyste assis derrière lui.

L’hypnose fut à l’origine de deux concepts psychanalytiques majeurs (l’inconscient et le transfert) et certaines techniques psychothérapeutiques actuelles en découlent : la relaxation, la sophrologie, la PNL, l’EMDR etc...

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Ne confondez plus un hypnotiseur de scène (qui fait rire à la télévision ou sur scène qui ne pense qu'à vous utiliser afin de satisfaire son intervention pour laquelle on le paie !) et un hypnothérapeute ( la personne qui vous aide à arrêter de fumer, à perdre du poids ou à faire disparaître des phobies que vous traînez depuis toujours, entre autre).

 

L'hypnose que je pratique, créé un « état modifié de conscience ».  L’avantage d’être dans un « EMC »), réside dans le fait que cet état vous permet d’accéder à vos « ressources inconscientes» afin de produire le changement souhaité et atteindre l’objectif visé. Le votre de tout évidence.

 

C'est un état naturel que vous vivez quotidiennement à chaque fois que…vous êtes un peu « ailleurs », « dans la lune », «perdu » dans vos pensées.  "Absorbé " par un film, un livre  une vidéo, une musique que déjà  vous avez l’impression d’y être vraiment; 

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l''hypnothérapie sont des outils à utiliser à court, à moyen et à long terme,  avec des résultats dès la 1ère séance, orientée «selon vos désirs de changer pour un mieux être», un changement rapide, efficace et durable.

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